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L’origine du mot “Bambou” vient du mot malais “Mambu”. À la fin du 16ème siècle (1590-1600), les Hollandais l’ont appelé “Bamboes”, d’où son nom néo-latin “Bambusa”. Venu d’Asie, il est considéré comme une herbe géante, apparue il y a 200 millions d’années, à l’époque des dinosaures.
Il est utilisé en Chine et en Asie depuis des millénaires et fut introduit en Europe au 19ème siècle.
De l’alimentaire à la construction, en passant par le textile et le mobilier, le bambou a aujourd’hui plus de 1500 utilisations connues. Cette herbe géante a tout pour être une alternative à la pénurie du bois, c’est pourquoi elle est surnommée l’acier vert.
La culture du bambou ne nécessite ni fertilisants, ni herbicides ou pesticides. De plus, Il restaure les sols en éliminant certaines toxines et peut donc être utilisé en agriculture régénérative. Fort de ces caractéristiques, le bambou obtient donc une excellente note écologique.
OUI, grâce à son impact environnemental (naturel, anti déforestation, ressource inépuisable, capture carbone très faible).
Grâce à ses caractéristiques physiques, le bambou géant surpasse le bois et l’acier de construction à bien des égards : dureté, longévité, stabilité et imputrescibilité. Ce matériau est très facile à transformer malgré sa résistance et sa dureté. Son processus de production, de séchage et de transformation ne pollue pas.
Il n’y a pas de déchet avec le bambou : il est 100% exploitable.
Il limite la déforestation : sa croissance est ultrarapide (jusqu’à 1 mètre par jour). Coupée entre 2 et 6 ans, cette “mauvaise herbe” pousse sans engrais. Le bambou contient de la silice, ce qui le rend plus dur que le chêne. Imputrescible, il résiste aux variations d’humidité et de chaleur.
L’étroitesse de ses feuilles améliore l’infiltration de l’eau dans le sol (deux fois plus qu’une forêt de feuillus). Il limite ainsi l’érosion des sols, grâce à son réseau racinaire très dense, il restaure les sols appauvris et il est également utilisé pour l’élimination de certaines toxines du sol.
Sa culture ne nécessite pas de produits phytosanitaires ni d’engrais.
Enfin, le bambou n’est pas attaqué par les termites contrairement à la plupart des bois de nos régions.
Correctement récolté, le bambou se renouvelle constamment à la différence des arbres qui, une fois coupés, disparaissent à jamais : il est une ressource renouvelable à l’infini.
Il libère 30% de plus d’oxygène que les arbres et absorbe 4 fois plus de dioxyde.
Le bambou pousse principalement en Asie et en Amérique du Sud où il sert depuis toujours à la fabrication de produits artisanaux (vannerie, ustensiles), mais aussi à la construction de maisons.
Le bambou couvre environ 30 millions d’hectares dans les zones tropicales et subtropicales à travers le monde. Il s’agit d’une ressource économiquement stratégique mais malheureusement inexploitée pour lutter contre les effets négatifs du changement climatique et de la déforestation.
On l’utilise pour fabriquer des panneaux tressés, des tapis et du parquet. Ses tiges servent également à confectionner des meubles de jardin et palissades. Le lamellé-collé et le placage de bambou permettent d’autres applications à l’intérieur de la maison : meubles, portes, façades, escaliers, plans de travail… Le bambou intéresse aussi les architectes (échafaudage, mobiliers urbains etc..).
Il est l’unique matériau dans la fabrication française de bibliothèques d’Art French Touch.
Il existe plus de 1 000 espèces, mais seules quatre peuvent être travaillées industriellement.
Sa tige est sciée dans le sens de la longueur. L’écorce verte est enlevée. Les lamelles sont étuvées, séchées, puis assemblées sous haute pression, pour obtenir un matériau “densifié”, résistant aux impacts et convenant à un usage en intérieur comme en extérieur.
Tout dépend de la façon dont les lamelles sont pressées :
• à l’horizontale, le résultat présente des nœuds.
• à la verticale, le panneau comporte des lignes plus fines et les nœuds sont peu visibles (utilisation pour l’ameublement).
Côté couleur, le bambou tire sur le jaune clair ou le crème. Pour obtenir un coloris caramel, les lamelles sont étuvées à 300 °C. On peut le teinter, le laisser brut ou appliquer une finition.
Le bambou est de plus en plus utilisé, comme matériau de design d’intérieur durable et écologique. On le rencontre de nos jours dans les théâtres, les centres commerciaux et les aéroports du monde entier. Il plie mais ne rompt pas, ce qui lui a valu le surnom d’ACIER VÉGÉTAL dans le monde de l’architecture.
De plus, le bambou a une plus grande résistance à la traction que de nombreux alliages comme l’acier et une plus grande résistance en compression que de nombreux mélanges de béton. Le bambou peut remplacer un grand nombre de matériaux à forte émission de carbone tels que le PVC, l’acier et le béton.
Cette matière est reconnue pour son caractère épuré et élégant. De style simple et esthétique, les meubles en bambou vous apportent un environnement cosy. De coloris naturel, caramel ou tigré le bambou habille l’espace de manière chaleureuse.
Pour sa beauté naturelle, le bambou devient un matériau de décoration très tendance.
Enfin, il peut être traité avec une huile végétale garantissant un entretien facile avec un chiffon légèrement humidifié.
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